Comment
devenir écrivain ? 9 astuces pour les débutants
Depuis
toujours vous rêvez d'écrire. Vous avez même, à plusieurs reprises, tenté de
remplir quelques pages pour raconter l'histoire qui vous trottait dans la tête.
Mais à chaque fois vous avez laissé tomber.
Voici 9
astuces qui vous permettront d’atteindre votre objectif : écrire une
histoire et par conséquent, devenir écrivain.
1. COMMENCEZ
PAR VOUS FIXER UN OBJECTIF ATTEIGNABLE
Si vous démarrez
avec pour objectif d’écrire La Légende des siècles, il y a fort à parier que
vous arrêterez avant même d’avoir commencé.
Fixez-vous
un nombre raisonnable de pages : pour cela le mode « Nouvelle »
peut-être un bon compromis. Je ne dis pas qu’il faille absolument savoir à
l’avance le nombre de pages que l’on va écrire mais un ordre d’idée peut aider
à structurer son texte.
2. FIXEZ-VOUS
UN DÉLAI
C’est à
vous de réfléchir et de vous fixer le temps que vous comptez mettre pour
apposer le mot FIN à votre texte. Il est important de se mettre
une dead line. Cette date de fin vous la choisirez en fonction de plusieurs
critères :
- le nombre de pages
que vous voulez écrire
- le temps que vous
voulez y consacrer
- votre disponibilité
3. TROUVEZ
VOTRE SUJET
N’oubliez
pas, avant de vous lancer dans votre texte, que vous allez y consacrer du
temps. Choisissez donc un sujet qui vous plait ou tout au moins qui vous
intéresse. Si ce sujet pouvait vous passionner, vous faire rêver, ce serait
l’idéal.
4. L’IDÉE
DE DÉPART
Aucune
règle pour l’idée de départ. A vous de la trouver. Ce peut-être une image qui
vous inspire, une phrase, un personnage… Si vous avez envie de témoigner, de
raconter la vie de quelqu’un, le point de départ sera cette personne. Si vous voulez raconter votre propre vie, le point de départ sera vous. Si vous inventez des mondes avec des
êtres imaginaires le point de départ peut-être le début d’une épopée, ou un
événement déclencheur d’une aventure.
C’est
cette idée de départ qui va vous engager sur le chemin du reste de l’histoire,
c’est elle qui va vous permettre de commencer.
5. DÉMARREZ
Cela peut
sembler évident mais il est essentiel de se lancer.
Martin Luther King disait « Avoir la
foi, c'est monter la première marche même quand on ne voit pas tout l'escalier. ».
Si vous avez foi en vous et en votre capacité d’écrire, gravissez cette
première marche, même si vous n’avez pas encore l’idée de l’histoire dans son
ensemble.
Si vous
ne parvenez pas à inscrire le premier mot puis la première phrase :
- relâchez la pression
en respirant profondément
- ne vous censurez pas
- osez
- ne soyez pas critique
envers vous-même parce que vous n’avez pas en tête tous vos personnages ou tout
le déroulé de l’histoire ou que vous n’avez pas fait de plan…
Le seul
mot d’ordre est LANCEZ-VOUS.
6. LE
PLAISIR D’ÉCRIRE
Petit à
petit votre texte va se créer sous vos yeux (et sous vos doigts). Vous allez
peut-être en être tout surpris. Vous vous prendrez déjà pour un écrivain… et
vous aurez raison ! Gardez cet enthousiasme, ce plaisir de réaliser
quelque chose qui vient de vous et que de vous. Vous avez des choses à dire, à
exprimer, à raconter et là tout est permis. Alors allez-y, faites-vous plaisir.
7. ÉCRIRE, ÉCRIRE ET ENCORE ÉCRIRE
Comme je
l’ai écrit dans mon roman La Forêt d’encre n’arrêtez pas d’écrire,
même s’il vous manque des descriptions, si vous avez fait des répétitions, si
vous n’avez pas employé les mots qui vous conviennent. Essayez de
vous arrêter ou de vous reprendre le moins possible pour garder l’influx, le
souffle de l’histoire présent au maximum. Vous aurez tout loisir de compléter,
améliorer, corriger lors des relectures.
Petite
astuce personnelle : utilisez les marges pour mettre des annotations comme
« répétition », ou comme « à développer » ou encore « vérifier
l’orthographe »… pour vous débarrasser de toutes ces interrogations qui
vous parasitent, tout en vous assurant de ne pas oublier d’y revenir plus tard,
tout en gardant le fil de votre histoire.
8. LE MOT
FIN
Votre
dead line est en vue et il va bien falloir finir votre projet. Essayez de
respecter au maximum votre dead line, de ne pas la repousser.
Si vous
ne l’avez pas encore présente à l’esprit la fin de votre histoire va se faire
jour au fur et à mesure.
Comme
pour l’idée de départ, l’idée de fin est importante. C’est elle qui va orienter
votre histoire pour qu’elle cadre avec elle.
Et puis
ça y est vous avez terminé votre texte, pour la première fois de votre vie !
Félicitez-vous !
Vous l’avez bien mérité !
9. ET
APRES ?
Même si
vous êtes très satisfait de vous, une relecture, voire deux, voire plus, voire
beaucoup plus, s’imposent. C’est là que vous allez pouvoir rajouter les choses
que vous avez laissées de côté pour suivre le fil de l’histoire. Vous
corrigerez les fautes d’orthographe, améliorerez le vocabulaire, vérifierez la
chronologie, la cohérence de l’histoire.
Et puis
vous aurez ensuite peut-être envie de faire lire votre texte et pourquoi pas le
publier… MAINTENANT QUE VOUS ETES ÉCRIVAIN, TOUT VOUS EST POSSIBLE !
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